De nouveaux outils pour nos forces de l’ordre

De nouveaux outils pour nos forces de l’ordre

 

Samedi dernier à Paris, des dizaines de milliers de citoyens marchaient avec calme et conviction pour le climat. A l’autre bout de la ville, des casseurs et des pillards saccageaient l’avenue des Champs-Elysées, ses magasins, ses kiosques, ses immeubles d’habitation. Des actes qui suscitent l’indignation, l’écœurement, la révolte. Des actes perpétrés dans l’indifférence insouciante ou la complicité affichée de gilets jaunes devenus boucliers humains face aux forces de l’ordre. Des actes qui ne visent rien sinon détruire, voler, s’en prendre à la République et aux forces de l’ordre. Cela suffit. Cette spirale infernale doit prendre fin. Contrairement à ce que certains ont pu laisser entendre ces dernières semaines, ce ne sont pas la République et ses principes qui sont violents, mais ceux qui les contestent de samedi en samedi. Et ceux-là ne méritent qu’une chose en retour : une fermeté exemplaire.

Déjà en décembre, après les événements de l’Arc de Triomphe, nous avions adapté notre doctrine de maintien de l’ordre avec trois objectifs : plus de réactivité, de mobilité et de fermeté. Cette adaptation avait jusqu’ici fait ses preuves, mais face à l’ampleur des black blocs et autres individus violents, elle devait être renforcée. Nos forces de l’ordre ont en effet besoin de la boite à outils la plus large possible : ils doivent avoir tous les moyens possibles à leur disposition pour stopper puis interpeller les casseurs, quel que soit le contexte. C’est la raison pour laquelle le Premier ministre a annoncé lundi une série de mesures visant à consolider la doctrine définie en décembre, et a nommé un nouveau préfet à Paris afin de s’assurer qu’elle soit pleinement mise en œuvre.

Les manifestations seront ainsi interdites dans plusieurs quartiers de France, dont ceux des Champs-Elysées à Paris et de la place Pey-Berland à Bordeaux, et les attroupements sur place seront immédiatement dispersés. Les participants à ces attroupements seront immédiatement sanctionnés d’une amende de 135 euros. Une plus grande autonomie sera donnée à nos forces de l’ordre sur le terrain afin qu’elles puissent être plus mobiles. Les unités anticasseurs seront renforcées et dotées de moyens supplémentaires pour pouvoir être plus réactives afin de contrer et d’interpeller les casseurs. Elles pourront notamment disposer de drones, vidéos et marqueurs chimiques (des produits invisibles et indélébiles destinés à mieux identifier puis interpeller les casseurs). Le Premier ministre a également demandé au ministre de l’Intérieur la saisine systématique de la justice contre ceux qui alimentent, encouragent et légitiment les violences. Ceux-là doivent rendre des comptes. Enfin, la loi anticasseurs renforcera dès sa prochaine promulgation l’arsenal juridique existant et permettra à la fois de mieux prévenir les violences (renforcement des contrôles aux abords des manifestations, possibilité de prononcer des interdictions de manifester à l’encontre des éléments les plus violents) et de renforcer les sanctions.

Les leçons des violences de samedi dernier ayant été rapidement tirées, la priorité est de s’assurer que la sécurité des Français est ainsi garantie. C’est la raison pour laquelle j’ai convoqué le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, devant la commission des Lois mercredi prochain à 16h30. Son audition nous permettra d’évaluer la mise en œuvre opérationnelle des mesures annoncées et leurs résultats sur le terrain. Quant aux casseurs et aux individus violents, ils doivent être poursuivis et condamnés. C’est pourquoi j’ai également tenu à convoquer mercredi la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, afin de tirer le bilan des réponses judiciaires apportées aux débordements inadmissibles constatés ces dernières semaines.

Telle est l’une des responsabilités du Parlement : contrôler l’action de l’exécutif pour s’assurer de son efficacité, avec recul, avec hauteur, dans le seul intérêt des Français.

 


Circonscription :

  • Visite du salon Vins et Terroirs à l’hippodrome de Maisons-Laffitte

Assemblée nationale :

  • Réunion d’équipe hebdomadaire
  • Déjeuner de travail avec David Corcos, Président de Philips France
  • Rendez-vous avec Sophie de Cacqueray et Sophie Hutier, Maîtres de conférences, Université d’Aix-Marseille
  • Rendez-vous avec S.E. Aliza Bin-Noun, Ambassadeur d’Israël

Dans la presse :

  • Invitée de Laurence Ferrari dans l’émission Punchline sur CNEWS (retrouvez la vidéo de l’émission ICI)

Assemblée nationale :

  • Conférence des Présidents
  • Réunion du groupe La République en Marche
  • Réunion des commissaires aux Lois La République en Marche
  • Présidence de la commission des Lois : séance de sensibilisation des députés et de leurs collaborateurs aux risques numériques

 

Dans la presse :

  • Invitée de Myriam Encaoua dans l’émission Ça vous regarde sur LCP (retrouvez la vidéo de l’émission ICI)
 

Assemblée nationale :

  • Présidence de la commission des Lois : examen de la proposition de loi relative à la représentation des personnels administratifs, techniques et spécialisés au sein des conseils d’administration des SDIS ; examen de la proposition de loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des sociétés

 

  • Déjeuner de travail sur la projet de loi « Réforme de la Fonction Publique »

Assemblée nationale :

  • Réunion du bureau du groupe La République en Marche
 

Circonscription :

  • Rendez-vous citoyens à la permanence parlementaire
  • Visite de l’exposition organisée dans le cadre de la Semaine pour l’information sur la santé mentale par le Centre Hospitalier Théophile Roussel à Montesson
 
  • Intervention auprès des classes de CM1 de l’école élémentaire Colbert à Maisons-Laffitte

   

  • Réunion du comité local En Marche du Vésinet

 

 

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