Après deux semaines de débats intenses, l’Assemblée nationale a adopté le mardi 29 mai les propositions de loi sur les soins palliatifs (à l'unanimité) et sur le droit à l'aide à mourir (305 voix pour, 199 contre).

Une première étape dans l’aboutissement d’un long combat, que je porte depuis six ans. Un pas de plus vers le respect de chaque parcours de vie, vers la liberté de choisir, vers une société qui ne décide plus à la place, mais qui accompagne, qui écoute, qui soutient.

Sur des sujets aussi intimes, aussi chargés d’émotions et de convictions que les soins palliatifs et la fin de vie, certains redoutaient des tensions. C’est tout l’inverse qui s’est produit : les députés ont su faire vivre un débat digne, exigeant, respectueux des convictions de chacun. L’Assemblée a montré son plus beau visage.

J’en suis fière, et je veux remercier l’ensemble des députés, tous bancs confondus, pour la qualité des débats. Merci aux vice-présidents qui ont présidé les séances avec rigueur, à la ministre Catherine Vautrin pour son écoute constante, et aux rapporteurs pour leur engagement de chaque instant.

Alors que les deux textes partent maintenant au Sénat, je resterai mobilisée pour que la navette parlementaire se déroule dans les meilleures conditions, et que les débats publics puissent continuer d'être à la hauteur de l'enjeu.