Pour en finir avec le chômage de masse !

 

Pour en finir avec le chômage !

 

Visite de l’agence Pôle emploi de Sartrouville -2 mai 2018

 

Le taux de chômage recule ! A 8,7%, il est à son plus bas niveau depuis 2009. Au premier trimestre de cette année, ce sont 93 000 emplois qui ont été créés. Ces résultats sont bon signe. Mais nous ne pouvons nous arrêter là : notre ambition est celle du retour progressif au plein emploi, à une société du travail. Chaque Français doit pouvoir trouver un emploi, bien en vivre et s’émanciper à travers lui. Les transformations engagées doivent de poursuivre en ce sens. C’est la raison pour laquelle le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont présenté cette semaine la réforme de notre assurance-chômage.Après les ordonnances sur le dialogue social, les réformes sur l’apprentissage et la formation professionnelle, cette réforme est le dernier pilier de notre action en faveur de la lutte contre le chômage. L’objectif est triple : favoriser le retour à l’emploiinciter les entreprises à créer de l’emploi durable et s’assurer que notre système reste budgétairement viable.

 

Le premier axe visera d’abord à lutter contre le recours abusif aux contrats-courts. Aujourd’hui, 87% des embauches se font en CDD et intérim, 70% des embauches sont des CDD de moins d’un mois ; parmi eux, 85% correspondent à des réembauches chez le même employeur. Or, les contrats courts ne permettent pas de se construire un avenir professionnel, voire personnel, stable et durable. Ils coûtent de plus 9 milliards d’euros par an au régime d’assurance-chômage. Pour lutter contre la précarité et l’enchainement des CDD ou des missions d’intérim, un système de bonus-malus pour les entreprises de plus de 11 salariés sera donc mis en place au 1er janvier 2020. Ce système fonctionnera par grand secteur économique, de façon à tenir compte de la spécificité des secteurs et des entreprises. Il couvrira dans un premier temps les 7 secteurs les plus concernés, représentant eux-mêmes 34% des ruptures de contrat de travail. Grâce à ce système, plus une entreprise fera d’efforts pour réduire le nombre de personnes qui s’inscrivent à Pôle emploi (fin de CDD, fin de mission d’intérim, licenciement, rupture conventionnelle…), moins elle paiera de cotisations.

 

Nous veillerons ensuite à ce que le travail paye toujours mieux que le chômage. C’est l’une des revendications qui a régulièrement émergé lors du Grand débat. Selon Pôle Emploi, plus d’un demandeur d’emploi sur cinq touche une allocation supérieure à son salaire mensuel net antérieur moyen. Ce mode d’indemnisation n’incite pas à la reprise d’un emploi. En outre, les modalités d’indemnisation du chômage tiendront désormais compte du niveau de revenu des salariés. Nous instaurerons une forme de dégressivité simple, efficace et juste, car plus différenciée, en un seul palier et seulement pour les revenus les plus élevés.  Les salariés qui avaient un revenu supérieur à 4500 euros bruts par mois verront leur indemnisation réduite, au début du 7ème mois d’indemnisation, de 30%, dans la limite d’un plancher. Aujourd’hui le plafond d’indemnisation chez les salariés les plus qualifiés est de 6 615 net par mois, soit l’un des plus généreux d’Europe. Même si le taux de chômage de cette catégorie n’est que de 3,8%, les statistiques parlent clairement : la durée d’indemnisation s’allonge à mesure que le montant de l’allocation augmente et un pic de reprise de l’emploi est observé avant l’épuisement des droits. Cette dégressivité ne concernera pas les seniors qui ont plus de difficultés à retrouver un emploi. Enfin, il faudra avoir travaillé 6 mois sur 24 au lieu de 4 mois sur 28 pour ouvrir des droits à l’assurance-chômage. La durée en vigueur a été décidée en 2009, au lendemain de la crise. Aujourd’hui, la dynamique des créations d’emplois et les moyens mis sur la lutte contre la précarité et l’accompagnement des demandeurs d’emploi (cf. infra) permettent d’envisager une durée raisonnablement rallongée. Notre système restera l’un des plus protecteurs d’Europe : en Allemagne par exemple, il faut travailler 12 mois durant les 24 derniers mois pour avoir droit à l’assurance chômage. Cet allongement constitue en outre l’un des leviers pour assurer la viabilité de notre système de retraites : il est aujourd’hui endetté à hauteur de 35 milliards d’euros. Nous devons mettre l’accent sur la réduction de la dette de l’Unédic afin de nous assurer que dans les années qui viennent, en cas de crise, notre système puisse continuer à protéger efficacement les demandeurs d’emploi.

 

Par ailleurs, de nouveaux droits seront créés pour les salariés. Tous les salariés démissionnaires ayant au moins 5 ans d’ancienneté dans leur entreprise auront droit à l’assurance chômage et tous, quelle que soit leur ancienneté, seront aussi accompagnés gratuitement pour élaborer leur projet professionnel. Les travailleurs indépendants auront désormais droit à l’assurance chômage, sans cotisation supplémentaire, ce qui devrait bénéficier à plusieurs dizaines de milliers de personnes par an.

 

Nous développerons également l’accompagnement des demandeurs d’emplois. Des moyens sans précédent y seront consacrés. Les effectifs de pôle emploi et les offres de formation seront renforcés. Tous les demandeurs d’emploi qui le souhaitent auront droit, dans les 4 premières semaines qui suivent leur inscription, à deux demi-journées d’accompagnement intensif avec Pôle Emploi. Les demandeurs d’emploi en situation de cumul ou d’alternance prolongés entre emploi et chômage (travailleurs précaires) bénéficieront d’un accompagnement dédié. Enfin, les demandeurs d’emploi bénéficieront de nouvelles aides concrètes pour répondre à une offre d’emploi. Ces mesures seront affinées et adaptées aux réalités des territoires au cours de la concertation qui s’achèvera cet été, pour une mise en œuvre au début de l’année 2020. Il s’agit de discuter au plus près des territoires des besoins d’accompagnement, qui peuvent varier selon les bassins d’emploi ou encore les quartiers. Il s’agit aussi de s’assurer que les différents dispositifs d’aides mis en place par les CAF, Pole emploi, les collectivités territoriales sont cohérents et bien articulés.
 
Le chômage de masse est un fléau. Une période de chômage peut être pour celui ou celle qui la traverse, une période d’angoisse et de doute. Un combat de tous les jours. C’est pour cela que la lutte contre le chômage est et restera le combat de tous les jours de notre majorité.

 



Rendez-vous au Vésinet le 27 juin à 20h pour ne débattre !

 

 

Ma dixième réunion publique aura lieu le jeudi 27 juin prochain à 20h au Vésinet, en salle des conférences de l’Hôtel de Ville (60, boulevard Carnot) ! Après le succès de nos échanges au Mesnil-le-Roi sur la participation citoyenne et la démocratie locale en mai dernier, j’ai choisi d’aborder à nouveau ce thème cher aux habitants de la circonscription. La participation citoyenne doit se construire avec les citoyens ! Venez donc débattre et exprimer vos idées sur les solutions envisagées pour mieux associer chacun à l’action publique à tous les échelons du territoire.
 
Cette réunion sera également l’occasion de faire le bilan de l’action conduite depuis deux ans par la majorité et d’échanger ensemble sur l’actualité nationale et locale. Depuis le début de mon mandat, ces temps réguliers de dialogue avec vous sont au cœur de mon action sur le territoire. Cette proximité est indispensable, pour deux raisons : il est de mon devoir d’élue de vous tenir informés de mon action et de ses résultats, tout comme il est de mon devoir d’être à votre écoute afin de prendre pleinement la mesure de vos attentes et de légiférer en conséquence. 5 villes, 5 réunions publiques par an : c’était l’un de mes engagements de campagne, et il est tenu !
 
J’espère vous retrouver nombreux jeudi soir !

 
 

 


Assemblée nationale :

  • Réunion d’équipe hebdomadaire
  • Rendez-vous de travail sur les prisons avec Loïk Le Floch-Prigent
  • Rendez-vous avec Pascal Fouchard, contrôleur général, nouveau directeur zonal des CRS de Paris


Dans la presse :

  • Invitée du petit-déjeuner politique dans la matinale de Sud Radio (retrouvez la vidéo de mon interview ICI)

Assemblée nationale :

  • Conférence des Présidents
  • Réunion du groupe La République en Marche
  • Déjeuner de travail avec Jacques Toubon, Défenseur des droits
  • Rendez-vous de travail avec Alain Tourret, député membre de la commission des Lois
  • Séance publique : vote sur le projet de loi d’orientation des mobilités
  • Présidence de la commission des Lois : examen du projet de loi relatif aux compétences de la collectivité européenne d’Alsace (16h-20h, 21h30-1h)

 

 


Assemblée nationale :

  • Présidence de la commission des Lois : examen de la proposition de loi visant à lutter contre la haine sur internet (9h30-13h, 15h-20h)

 

 

  • Réunion du bureau de la commission des Lois
 

Assemblée nationale :

  • Intervention aux Assises de la parité sur le thème de la parité dans les entreprises non-côtées

 

  • Bureau du groupe La République en Marche
  • Déjeuner avec Jean-Noël Tronc, directeur général de la SACEM
  • Rendez-vous de travail avec Guillaume Vuilletet, whip de la commission des Lois
  • Séance publique : examen de la proposition de loi relative à l’orientation et à la programmation pour la sécurité intérieure, examen de la proposition de loi relative à la programmation du rattrapage et au développement durable de Mayotte (15h-20h, 21h30-1h)

 


Circonscription :

  • Rendez-vous citoyens à la permanence
  • Rendez-vous avec Bernard Grouchko, Maire du Vésinet

 

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